Silence : « Les murs ont la parole », vingt-quatre ans seulement après « Les murs ont des oreilles », sous l’Occupation… En mai 1968, je venais juste d’avoir trente ans…. J’étais déjà un « vieux » pour les « enragés ». Mais surtout, et c’est là une différence de taille, j’étais préparé à vivre intensément ce moment paradoxal. J’avais suivi de loin, mais avec une extrême attention, la traînée d’étincelles des multiples révoltes qui se propageaient d’un continent à l’autre depuis de nombreux (...)
Points de vue
« Les gens font leurs achats comme s’ils cueillaient les fruits du paradis. »
Edward Bond
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Un moment paradoxal
15 septembre 2009, par Jean-Claude BESSON-GIRARD -
Le sol qui nous porte
2 septembre 2009, par Christophe LaurensLe sol qui nous porte
En 1994 la douzième session des ateliers d’été de Cergy-Pontoise cherchait à savoir "comment la nature pénètre dans la ville moderne à la fin du XXe siècle." Le lieu d’application retenu pour cette session intitulée "ville et nature" était décrit comme "l’espace compris entre l’Arche et la Seine" ; autrement dit, entre d’une part, un sommet de l’urbanité, représenté par l’ensemble du quartier de la Défense construit sur dalle, et d’autre part, un paradigme de la (...) -
’’Nous ne pourrons revenir en arrière et renouer avec une économie à forte croissance’’
28 avril 2009, par Agnès SINAïAgnès Sinaï a récemment interrogé Richard Heinberg sur la raréfaction des ressources fossiles qui révèle la logique insoutenable de la poursuite de la croissance.
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Terre à Terre décroissance
21 avril 2009France Culture Samedi 7 novembre 2015 Avec Fabrice Flipo Où en est la décroissance ? Le 29 février 2013
Suite à l’article de Marie de Vergès Vous trouverez ici les différentes réponses venant de ceux qui, autour de l’idée de décroissance, analysent réfléchissent et pensent un autre monde possible. 1-Le viol de bonheur. Jean Claude Besson Girard. 2- Et si on pensait la décroissance ? 3- Le Monde et toc dans les dents les décroissants Souveraineté alimentaire Des maisons de semences (...) -
Colloque Entropia N°6
15 avril 2009A l’occasion de la 6° sortie de la revue Entropia , un numéro consacré à l’éthique, étaient réunis le samedi 4 avril 2009 une vingtaine d’intervenants autour de 3 tables rondes.
– « Crise éthique, éthique de crise », animée par Serge Latouche.
– « De quelle crise parlons-nous ? », animée par Jean-Claude Besson-Girard.
– « Crise et transitions politiques », animée par Jan Spurk. -
Crise de l’enseignement : où est le problème ?
30 mars 2009, par Martine AuzouOù est le problème ?
Peut-on encore croire aux réformes de l’Éducation Nationale pour régler la crise de l’enseignement ? Pense-t-on endiguer la misère en remplaçant les allocations du RMI par celles du RSA ? A-t-on modifié les comportements de chacun vis-à-vis de la planète depuis le Grenelle de l’Environnement ? Envisageons-nous vraiment sortir de la crise financière par une régulation des transactions bancaires ? Toutes ces solutions de « sortie de crise » ne sont que (...) -
Cessons de diaboliser le travail
30 mars 2009, par Geneviève DECROPCessons de diaboliser le travail
Dans la mouvance alternative, le travail n’a pas bonne presse. Les principaux chefs d’accusation sont dans l’ordre : le travail est une torture comme son étymologie « tripalium » le rappelle ; il est d’ailleurs issu de la malédiction proférée par Dieu dans la Genèse ; et non content d’être le vecteur de l’exploitation de l’homme par l’homme (Marx), il est aussi le vecteur de l’exploitation à outrance de la nature. Face à ce réquisitoire, la réponse va de (...) -
L’effondrement, et après ?
26 mars 2009, par Jean-Claude BESSON-GIRARDIl est frappant et paradoxal de constater à quel point les sociétés enrichies, obsédées par leur sécurité, manquent singulièrement de flair à son propos. En effet, tout se passe comme si elles refusaient de prendre la mesure de ce qui les menace dans leurs fondements mêmes. L’aveuglement et l’hypocrisie se confondent et nous confondent. On feint de découvrir que le capitalisme est amoral par nature. On feint d’ignorer qu’il ne survit que par les crises qu’il provoque. Mais surtout, on ne (...)
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L’audace d’hésiter
22 mars 2009, par Michel GUETLes effets visibles et terribles d’un effondrement des civilisations riches et dominantes — qui entraîneront avec elles toutes les autres — se font sentir depuis l’été 2008 ; cela les dirigeants politiques et économiques du monde l’ont nommée « crise ». Nous nous sommes expliqués sur cet euphémisme qui fait nommer crise ce qui n’est en réalité que la conjonction et résultante d’une somme considérable de non-choix, de déni de réel et de comportements aveugles effectués bien en amont, nous (...)
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De quoi le mot "crise "est-il le nom ?
10 février 2009, par Michel GUETIl est des titres que l’on ne se lasse de rouler dans sa bouche comme la mer ses galets et l’occasion était trop belle de plagier celui du pamphlet d’Alain Badiou (dont je vous conseille la lecture). Ici il ne s’agit pas d’une attaque ad hominem mais d’une réflexion sur la guerre des mots laquelle se joue sous nos yeux et sur l’espace public res publica. arraisonné par le pouvoir marchand , ainsi que d’une tentative d’interprétation de ce qui est communément dénommé, depuis l’été 2008, (...)